Dualité ou dualisme ?

Historiquement ces deux termes sont relatifs à la personne humaine et plus précisément, marquent la différence entre le soft (la pensée) et le hard (le corps). Le dualisme propose un incompatibilité entre ces deux entités alors que la dualité suppose une symétrie entre deux antagonismes. Dans tous les domaines (physique de l'univers, philosophie, science politique, biologie, etc...), rien ne peut vraiment se comprendre sans la notion de dualité. Cette notion est l'essence même de l'existence des choses et en premier lieu, l'univers. Le concept physique de dualité permet de construire un zéro (physique) relatif qui est très différent du zéro absolu. Ainsi le modèle OSCAR s'appuie sur la nette différence entre ce zéro relatif et le zéro absolu, binaire et abstrait, de son état. La logique binaire fonctionne dans le cadre des mathématiques et des nombres. Si en physique, cette logique peut-être efficiente, c'est seulement dans le cadre limité du dénombrement numéral. Ainsi on peut montrer que des entités formant des « zéros relatifs » sont naturellement en nombre infini. Il convient de nettement distinguer de cela, les paramètres physiques (masse, longueur, temps) qui ne sauraient en aucun cas, être infinis ou fixés au zéro absolu. Pourtant cette profonde erreur est couramment commise par beaucoup de physiciens. C'est d'ailleurs pour cela, que la théorie quantique est, dans sa forme actuelle, condamnée à la description sans explication. Ce type de dualité n'est ni symétriquement opposable ni incompatible mais complémentaire. Nous allons maintenant décliner la dualité dans différents domaines (physique de l'univers, philosophie, science politique, biologie, etc...). Cependant il faut bien prendre conscience, que l'essence de toutes ces matières est la physique de l'univers.



1. la dualité en physique et le paradoxe du zéro absolu : le modèle standard ne s'intéresse qu'à une petite partie de la dualité comme la dualité « onde/corpuscule ». Quand un électron n'est pas observé (ou un photon), il est dans son état « onde ». Toute perturbation (dont l'observation), le ramène à son état  corpusculaire . Ceci est un grand mystère pour le modèle standard. En revanche, pour le modèle OSCAR, cette dualité reflète la clé de l'existence même de l'univers, l'oscillation duale. Ce modèle explique en détail comment une infinité d'oscillateurs dipolaires et stochastiques, forment chacun un zéro relatif qui définit clairement le néant. Chaque pôle de ces oscillateurs cherche indéfiniment l'impossible zéro absolu ! Le paradoxe fondamental est le suivant : l'origine de l'inertie M, oscille entre deux interdits formels : a) être au zéro absolu ; b) être plus grande que zéro ! C'est le paradoxe de l'existence. Pour toutes valeurs inertielles, arbitrairement proches du zéro absolu, il existe une infinité de nombres qui les séparent de ce zéro. Ce mécanisme (propre à un demi dipôle) forme un zéro relatif dans le référentiel « dipôle ». Cette double dualité (double interdits et aspect dipolaire) lève totalement le paradoxe de l'existence. Cette infinité de « micro-mondes » est forcée d'exister éternellement. Une troisième dualité fondamentale est la mère de la physique : Elle indique que la notion d'inertie M n'existe qu'en relation miroir avec la notion d'amplitude spatiale, L. Cela se traduit dans chaque branche de l'oscillateur, par M.L = Cte. Ceci est l'origine physique de l'impulsion de DIRAC. Pour toute origine inertielle Mo, il existe une amplitude L déphasée, qui ne peut être infinie. Le développement est largement décrit et expliqué, ici. La clé : ML = Cte est la base fondamentale de la dualité « onde/corpuscule » que l'on constate. La masse nulle du photon (pourtant énergétique) est le reflet quantique de cet oscillateur dual subquantique car on constate qu'il génère un zéro relatif.



2. la dualité en philosophie : sous le nom de « dualisme » elle est historiquement considérée comme une « doctrine métaphysique » qui établit deux « principes irréductibles et indépendants » au contraire du « monisme ». Il est clair que cette définition archaïque a été proposée pour séparer la pensée du corps. Aujourd'hui, on sait très bien que cette dualité se vit comme un besoin d'équilibre entre ces deux fondements (liés et non indépendants) de la vie. Les pensées archaïques comme le Yin et Yang (dualité entre le feu et la glace) ont le niveau de naïveté qui prévalait au moyen âge lorsque l'on voyait – en occident – les quatre éléments fondamentaux comme étant : l'eau, le feu, la terre et l'air. La version cosmique chinoise (Wuxing) donne tout aussi naïvement les cinq « éléments fondamentaux » : métal, bois, feu, eau, terre. Il y a également le manichéisme (pensée du prophète iranien MANI) où le « bien et le mal » sont les acteurs de la dualité. On doit également parler des pythagoriciens et des platoniciens qui considèrent des principes contraires en toutes choses mais souvent ramenées à l'âme et le corps. Si ces notions anciennes de « dualité » relèvent de l'opposition symétrique, elles tombent malheureusement dans le piège binaire (ou manichéen). Ces anciens modèles ont évolué avec Aristote qui voit la dualité du corps non pas comme des éléments séparés mais liés. Puis de Descartes à Kant la pensée est devenue plus critique. Kant apporte un progrès significatif en distinguant la phénoménologie (les effets) de la réalité physique sous-jacente (les causes). Aujourd'hui encore, en physique, on a tendance à confondre la description et l'explication. De plus on commence à peine à comprendre que la philosophie – comme toutes les branches de la culture – est un sous produit de la physique qui est l'essence de l'univers. Cette essence est bien l'oscillateur fondamental qui oppose deux contraires symétriques qui forment le zéro relatif, père de la physique de l'univers.


A suivre...... la dualité en biologie et en  politique... issues des incontournables lois physiques 
  



Commentaires

  1. Avec MAGNAN du Collège de France, nous ne répèterons jamais assez que le zéro mathématique (et l'infini qu'il génère), n'est applicable en physique pour les nombres et surtout pas pour les paramètres physiques.

    La double dualité : ML appliquée dans la forme dipolaire, permet de résoudre tous les paradoxes liés à la naissance de l'univers.

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  2. Tout est dual et en premier lieu, le zéro. Il y a le zéro mathématique (abstrait) et le zéro physique (concret). Les mélanger est une grave erreur.

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  3. Mr Mareau, si le zéro est dual, l'infini l'est t-il?

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  4. Cette question est subtile !

    L'infini est le dual du zéro mathématique. En revanche, la dualité du zéro relatif (ou algébrique*) est matérialisée par les deux branches qui s'annulent dans le dipôle.

    En langage courant, quand on dit le "zéro" on sous entend le zéro mathématique avec son corollaire infini.

    * on pourrait aussi le nommer le "zéro de l'équilibre symétrique". En poussant plus loin, on pourrait également dire que sa précision originelle est "infiniment" grande.

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  5. Mr Mareau,
    si x n'est pas un zéro absolu, alors mathématiquement on pourrait écrire 1/x.
    Mais les maths ne font pas la différence entre zéro absolu et relatif, on ne peut donc pas l'écrire (x^-1 est-il mieux?)

    Mais voici où je voulais en venir:
    Le modèle d'univers oscar est basé sur xi^11dipôles, dont le volume maxi est limité par le volume de Xi^2 BECs (fin théorique du déchevêtrement) Est-il possible d'avoir un univers basé sur beaucoup plus de dipôles qui impliquerait un volume maxi beaucoup plus grand? Dans ce cas, quelle serait la limite physique du nombre de dipôles synchronisés et donc du volume maxi de cet univers qui n'aurait d'existence qu'à l'intérieur de lui même?
    La notion d'infini se rapprocherait alors de la notion de indéfini, dans le sens non déterminé, car non déterminable. Un volume est-il grand si on ne peut le comparer à rien?

    Si l'infini est le dual du zéro mathématique qui n'existe physiquement pas, alors l'infini n'existe physiquement pas. C'est une autre façon de voir que l'infini est plutôt le non défini, c'est à dire tout ce qui n'est pas zéro.
    L'oscillation entre deux impossibilités, 1 "zéro statique" et 2 "valeur strictement positive", mais non définie, pourrait alors se voir comme oscillation entre zéro et l'infini (infini, pour toute valeur non strictement égale à zéro, qui est tout aussi interdite que le zéro statique).

    Le néant est tout aussi bien l'existence des deux à la fois, comme la non existence des deux, par oscillation permanente, nulle part (zéro) et partout (infini), jamais (zéro) et tout le temps (infini) entre deux impossibilités physiques.
    Et pourtant, une synchronisation s'est enclenchée conduisant inéluctablement à la saturation !

    Saturation veut dire "paramètre physique", quel qu'il soit, "non égal à zéro". Pour notre univers il a comme signature Xi^11, qui s'approche bien de l'infini !

    Toutes ces remarques ne servent pas à grand chose, mais au quotidien, pas facile de caser ces sujets...

    Bien à vous

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  6. Le x = 0 non absolu* n'a pas de dual x^-1 = infini. Par ailleurs, le nombre de dipôles synchronisés vient de la saturation. Il se trouve aléatoirement que le ratio moyen des dipôles synchronisés vaut :

    xi^4 = longueur max / épaisseur max = Compton / épaisseur mini = (xi²)² = (taux mitose)²

    Cela veut dire que cet aléa prend d'autres valeurs dans un autre cycle. On se rappelle que xi^4 = coulomb / gravitation car par définition, c'est là que la saturation amène la "superposition" et donc la "séparation-mitose". Pour d'autres valeurs moyennes aléatoires, le BEC initial sera plus grand ou plus petit.

    Au sujet du nombre infini de dipôles stochastiques, je dirais plutôt que l'infini n'est pas étranger à la physique mais ne concerne que son dénombrement. A cet égard, vous avez raison, cet infini est en fait un "indéfini". MAIS si l'on dit "indéfini" on accepte implicitement qu'il puisse exister une valeur finie .... choisie par qui ? Donc il est plus sage de dire "un nombre infini" sachant que la preuve matérielle est impossible si ce n'est par ce raisonnement. Ce raisonnement dit que la clé du néant est de type : "dynamique du zéro symétrique" et qu'il ne peut avoir de frontière (d'où l'infini).

    Ces remarques sont importantes car c'est d'abord une gymnastique du cerveau. Ensuite, il faut vérifier dans le moindre détail que la cohérence est sans faille.

    * le zéro relatif traduit juste une symétrie parfaitement équilibrée d'un dipôle qui garantit le bilan zéro énergie. Son contraire serait une asymétrie parfaite qui physiquement serait une séparation parfaite. Cela n'est pas possible car elle impliquerait une énergie pré-établie..... par qui ? Le dual de ce zéro existe bien mais dans sa structure dipolaire qui appelle la notion de symétrie. Même quand les dipôles se "séparent" (notez que je dis : "se délocalisent"), il restent attachés par la gravitation qui permet toujours d'annuler (à terme) strictement le bilan global. L'énergie que nous voyons est juste la manifestation de l'entropie montante après sa phase descendante dans la synchronisation du BEC. On peut dire que le crédit "synchronisation dans BEC" permet de "dépenser" dans la phase : "expansion-retour à l'entropie maximale".

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